Moi – Que cherches-tu ?
La Voix – Oh ! Rien de spécial, je regardais ce que tu as déjà écrit.
Moi – Je ne parle pas de toi, si cela te dérange...
La Voix – Oh ! Que tu parles ou non de moi, je m’en balance. Je n’ai pas pris la grosse tête... Moi !
Moi – Qu’insinues -tu ?
La Voix( ironique) – Rien ! Pourquoi ? Tu te sens visée ?
Moi ( gênée) - Euh ! Euh ! No...on ! J’ai... j’aimerai seulement savoir ce que tu penses par Moi !
La Voix – Ne me dis pas que de temps en temps tu as les chevilles qui enflent ? Je ne te croirais pas. Je te connais. Je vis en toi depuis quelques temps alors...
Moi( fâchée) - Bon ! Bon ! J’ai compris pas la peine de me faire un dessin... Que veux tu pour te taire ? De l’argent ? Une place dans mon conte ? Dis ? Quoi ?
La voix – Oh ! Tout de suite les grands chevaux ! Et vas -y que tu déboules dans les portes ouvertes ! Du calme voyons ! Je ne te veux pas de mal.
Moi( criant) – Du calme ! Du calme ! Je te connais, tu as une idée derrière la tête. Tu en as toujours et ce n’est jamais bon pour moi.
La Voix – Chut ! Moins de bruits, on va nous entendre.
Moi - Et alors ? Je n’ai rien à cacher. Je peux hurler si je veux...
La voix ( doucereuse) Moi non plus, je n’ai rien à cacher. Je vais pouvoir écrire ta vie...
Moi – Quoi ?
La voix – Oui, si tu es capable d’écrire, moi aussi...
Moi – Certainement pas ! Tu n’écriras rien...
La voix – Comment feras- tu pour m’arrêter ? Tu n’as rien.
Moi ( paniquée) aux spectateurs – Ce n’est pas Mumu, ni Nunuche, elle... elle me tient. Mon Dieu que faire ?
La voix – Ce n’est pas la peine de parler tout bas, je t’entends...
Arrive Nunuche