Déjà un mois de passé.
Le temps coule entre mes doigts, sans que je puisse le retenir ou même m’en rendre compte. Alors c’est ça, la vie ? Sentir chaque jour qui passe comme une éternité, puis se retourner et s’apercevoir que nos actes sont déjà loin, noyés dans la masse futile de nos souvenirs ?
Déjà un mois d’enfui.
30 jours de ma vie disparus, envolés à jamais, si peu et pourtant autant. 30 jours qui me semblent poussière, poussière d’étoile filante, comme un rêve éteint. 30 jours qui me semblent une vie, et pourtant une minute, une seule petite minute, une toute petite minute...
Encore un mois de ma vie...
Un mois... Dont tant de bonheur ! Ces instants dont j’aurais voulu qu’ils soient toute ma vie... Est ce le destin de nos vies que d’emporter nos rires plus vite qu’une plume dans le vent et de laisser la bourrasque mourir quand la pluie emplit nos cieux, amère désillusion, nous laissant pour seul avenir le souvenir des jours heureux ?
Encore un mois d’écoulé...
Tourne, tourne le sablier...