Camille.
C’est mon prénom, et je suis là, devant un long parcours, le chemin de la vie.
J’étais en feu, je le serai sûrement encore, je suis tombée en cendres, mais petit à petit, je renais.
On ne m’aura pas, pas deux fois, ni trois fois, plus jamais sur ce coup-là !
Je vis, enfin, j’ai mon train-train quotidien, je ne sais pas ce qui m’a éclairci l’esprit, qui m’a illuminé les idées, pourtant j’ai l’impression de revivre !
Après une année emplie de moments trop sombres pour quelqu’un de 13-14 ans, après une année d’un esprit rempli de mots, pas toujours très drôles à penser.
Oui, c’est ça, je vis enfin. Je reprends du plaisir à descendre l’un ou l’autre arrêt de bus trop tôt, pour passer par le cimetière, et enfin redescendre vers la maison, je reprends goût à aller faire mes devoirs l’après-midi, je reprends vigueur !
Et puis c’est si beau la nature, pourquoi on passe trop à côté ? Pourquoi, si pointilleux sur le temps que nous sommes, si droits dans nos itinéraires, nous ne prenons pas le temps de regarder la beauté du ciel, des paysages qui s’étendent devant nous, juste là, à nos pieds...? Enfin, ça, je l’ai toujours fait, et j’ai aussi toujours ronchonné de ne pas avoir mon appareil photo avec. Mais ça n’empêche que ça m’intrigue.
Un texte plein d’entrain, une envie de mordre la vie et l’avenir à pleines dents !
J’espère au moins que le monde qui m’entoure a cette même envie. Et s’il ne l’a pas, je serai là quoiqu’il se passe.
Parce que je sais tellement ce que ça fait (d’avoir marre) d’en avoir marre.