Qui ne les connaitrait pas les qualifierait d’asociaux, voire de marginaux.
Ils ont pourtant, comme vous, un titre de transport et le compostent.
Ils passent par les mêmes étapes et pourtant sont des clandestins.
Vous ne sauriez les déceler dans la foule.
Leurs proches ignorent parfois leur particularisme.
L’on ne voit pas toujours l’évidence quand elle éblouit.
Ils sont dans le train de la vie, mais leur destination est autre.
Par bravade, certains montrent leur différence ;
Ils choquent, sont incompris, sinon rejetés.
S’ils peuvent compter sur leurs homologues.
Leur complicité est plus fine, plus intuitive.
Sans parler, deux clandestins se reconnaissent.
Ils n’ont pourtant pas de double vie.
Leur seule vie, la vraie, est celle que vous ne voyez pas.
Ils ont fait le choix de la préserver, pour l’épanouir.
Ils participent souvent à la vie sociale, associative.
Mais, ne vous arrêtez pas à la devanture qu’ils vous proposent.
Elle n’est rien auprès de la richesse de l’intérieur.
Entrez, et rendez vous compte !
Vous y découvrirez des valeurs aujourd’hui oubliées.
Ne faut’il pas être marginal pour croire au Courage, l’Amitié, la Droiture !
Vous qui pensez que je divague, regardez donc votre ticket :
S’il est gris, inutile de poursuivre.
C’est blanc ou noir, au risque de passer pour simpliste et utopique.
Voilà pourquoi ils sont génants, dangereux.
Ils ont du mal à intégrer tous mouvements.
Nul besoin de promesse s’ils se déterminent.
Leur devise est "Je dis, Je fais" !
Leur destination n’est ni électorale, ni politique, et ne tient pas aux contingences économiques.
Ils n’ont qu’une seule destination : Le Bonheur
avec comme précepte "Soyons heureux et rendons heureux".
Alors, si vous rencontrez un clandestin, ne le perdez pas de vue,
Pour celà, adhérez à ces idées et suivez sa route.
Vous le deviendrez doucement...
Et là, n’ayez crainte de devenir extrémiste !!!