Relève la tête. N’y pense plus. Hait le. Déteste le. Il te sera indifférent. Mais n’y pense plus. Et si tu dois y penser, lève la tête, ne montre que du dédain. Et pense le. Personne n’a le droit de te faire souffrir. Personne n’a le droit de te mépriser. Surtout pas sans raison. Alors oublie le. Lève toi, fière et indifférente. Lève toi et part sans te retourner. Il ne doit plus s’immiscer dans ton esprit. Lorsque tu le verras, ignore le. Lorsqu’il te parlera, sois froide. S’il t’oublie, méprise le.
Qu’est-il ? Un homme. Simplement un homme. Un homme qui ne vaut rien. Une goutte d’eau insignifiante dans un immense océan. Un homme qui n’en vaut pas la peine. Un homme qui ne mérite pas ton attention. Lève toi. Et souris. Comme l’autre fois. Mais cette fois-ci, tu ne tomberas pas, cette fois ci, tu ne pleureras pas. cette fois-ci, tu lui montreras qu’il n’est pus rien pour toi, pas même un ami. Personne n’a le droit de te faire souffrir. Lui l’a trop fait. Alors oublie le.
Je me suis levée, sur ton conseil, je me suis éveillée une fois de plus à la vie, au soleil, aux sourires. Je lui ai tourné le dos, et maintenant je n’y pense plus. Maintenant, grâce à toi, il m’est indifférent. Tu avais raison, il ne vaut rien. Mais si le résultat est là, le parcours fut difficile : il m’a fait souffrir, de par ses actes, et ensuite de par son silence. Son indifférence. Ces mots qui se faisaient de plus en plus rares. Je ne regrette rien. Mais j’ai souffert.
Alors à toi, toi qui me lis, toi qui souffre comme ce fut mon cas, si tu ne veux pas écouter la voix de la haine, si tu ne veux pas haïr quelqu’un que tu as aimé, oublie le. Pardonne lui mais n’y pense plus. Personne n’a le droit de souffrir, personne n’a le droit d’avoir de la peine. Je ne veux pas que tu souffres, je voudrais te protéger de tous ces autres qui ne pensent qu’à te faire du mal, même inconsiemment. Toi qui lit ces lignes, aime, mais n’oublie pas les moments. Oublie juste les personnes quand ce sera fini.