Encore trois victimes à mon compte.
Trois de plus.
Et personne ne m’attrape, personne ne me punis. Je suis l’indomptable, le secret. Personne ne peut rien contre moi. Je suis libre.
Parfois, je suis calme, je chuchote pour ne pas attirer l’attention, m’efface pour qu’on oublie mes crimes.
Je suis cruel, sans pitier. Quand l’heure est aux délits je n’épargne personnes. Quand l’heure est à la mort, tout les êtres son égaux. Pour moi.
Et quand je disparais, que je m’efface et que je ne donne plus signe de vie, on me supplie de revenir.
Je suis l’invisible, le rapide. Je ne laisse aucune trace de moi, si ce n’est que celle du crime lui-même. On connait mon nom, on ignore mon visage.
Je poursuis mon œuvre, parfois calme, bienveillante, parfois, mauvaise, rageuse, destructrice.
Ma force ne connait aucunes limites, mes actes aucunes barrières.
Je suis l’indomptable, l’invisible.
Je suis la liberté, je suis le vent.
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Libre comme l’air
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