C’est de ma prison que je te fais parvenir cette lettre. Je sais, tu m’avais prévenue mais je n’ai pas accepté mon affectation pour les iles. La châleur y est trop insuportable, mon abstinence de la boisson serait mis à dure épreuve. De plus les armoiries de ma famille ne me m’apporteraient aucune aide là-bas.
Tu l’ignores peut-être, j’ai une âme anarchique... Mes notions en algèbre ainsi que mes analyses en chimie m’ont donné la solution à mes préocupations. Par une nuit sans lune, j’ai formenté une révolution toute seule... La police m’a arrêtée alors que je déposais une toute petite bombe dans une poubelle tout près de l’accadémie.
Ma vie, ici n’est qu’angoisse perpétuelle...J’aimerais bien sortir dans la journée. Je te promets de ne plus faire de bêtises mais je t’en-prie fais moi une faveur... Sors moi de là ... Je te revaudrai ça. La solution serait que tu apportes une gerbe de roses à la mairie accompagnée d’une jolie carte où tu expliquerais que je suis seulement une petite fleur très fragile qui se promène avec une araignée dans la cervelle. Je pense qu’avec cela, les autorités ne verront aucune difficulté à accéder à tes prières.
J’attends de toi une réponse rapide
Reçois ma chère tante une multitude des bises.
Ta nièce.