Ces lignes, Céline, sont pour toi, pour nous, pour tout, pourtant partie, tant pis, je m’échine, courbé sur cette machine, t’écrire des mots inutiles, des non-dits-non-lus, les maux d’un amour aveugle qui n’a pas vu le coup venir, un bout de vie, trois petits tours qui s’en vont, chacun à leur tour…. Ooooh trois fois rien bien entendu, un tour de cochon sans queue ni tête, qui m’empoisonne et m’entête, passé trop vite, présent trop pesant, en y pensant, il y a de ça sans doute, j’hésite, tu donnes et tu reprends, je te rends les clés, il n’y a plus de porte, que cette sortie sans issue et, au plus profond, un temps de chien, t’es plus là et tout ça ne vaut pas la peine, celle que tu me fais, chienne de vie, tu refais la tienne en défaisant la mienne, maintenant, main tenue, maintenons, l’important, l’amitié qui nous lie, t’avais plus envie tant pis, je suis en vie, y a pire…