Mais si tu crois un jour que.
Au bout du téléphone il y a votre voix ...
Surtout ne pas déranger, ne pas composer le numéro.
Mais il est dans mon répertoire, pas caché, au même titre que ces numéros amis que je suis en droit de pianoter.
Composer, arranger les mots, enrouler les phrases, enlacer le mât de mon navire fantasmagorique. Hisser haut le texte infini que vous me soufflez, hisser mes couleurs et celle de vos yeux.
C’est la couleur que je chante sans lassitude. La couleur de l’espoir ?
Je m’arrime à ce lien long de milliers de kilomètres.
Dites-moi si nous sommes télépathes. Il me semble que oui.
Je suis sans frontières et vous êtes la muse mystérieuse qui murmure à mon oreille.
Murmurez, murmurez, jouez les notes amoureuses. Vibrent les arpèges en mélodies légères. Six fils tendus sur le bois rouge dont quatre de nylon. Musiques gitanes en arpèges parfois brisés, des cordes ceinture à ma taille, des cordes fines frôlent mes aréoles tendres ...
Au bout du téléphone il y a votre voix, si vous me permettez d’appeler je vous dirai je t’aime, peut-être ..