Souvent...
Il est terrible.
Parfois...
Il irait même jusqu’à me froisser. On pourrait presque croire qu’il le fait exprès que les moments de douceurs qui précédent ne sont que préparatifs. Rituels...
Toujours...
Il est face à moi. Son regard planté, admirant ma nudité, comme s’il attendait que je décide. Que je décide ce qui devrait s’écrire. Comme s’il désirait pouvoir m’accuser de tous les maux...
Alors...
Je me laisse faire. Je ne bouge pas. Je reste là étendue devant lui, attentive au moindre balbutiement, au moindre début de quelque chose qui me ferait frémir sous ses mains...
Pourtant...
Je meurs d’envie de l’attirer à moi. Je meurs d’envie qu’il me couvre de mots caresses, qu’il joue avec mes lignes, qu’il m’inonde de sensations, qu’il me laisse remplie de ses désirs d’homme pour mieux me reprendre...
Mais...
Il est ailleurs. Il rêve. Il rêve d’incandescence, de douceur et de jets impromptus. Il veut des respirations. Des inspirations qui aspirent. Il s’imagine donnant du rythme, sachant mettre son désir en exergue. Sachant le faire partager...
Et...
A haute voix il lit. Il relit tous ses murmures couchés à même me peau, écoute les points en suspension et me revisite encore comme pour se convaincre. J’aimerais qu’il me retourne...
Seulement...
Il ne me pense pas à la hauteur de cet amour. Alors, il se retire, se lève et me laisse là allongée sur la table, couverte de ses mots. Ses mots à lui. Ses mots pour lui dire à Elle combien il l’aime...
Souvent...
Il voudrait lui écrire...