Prendre son temps. Plate forme sombre. Couleurs douce. Elle regrette déjà. Une porte qui coulisse. Elle regarde les murs. La lumière au bout du couloir : une coïncidence ? un appel ? une réponse ? elle marche. Un escalier, elle monte, alors qu’elle sait qu’elle arriver en bas au final. Cette pensée lui fige un sourire amusé sur son visage blême. Dernier escalier. Dernière marche. Dernière porte. Dernier pas. Une seule fenêtre : elle l’ouvre. Fourmillements de petits groupes de couleurs. Il pleut, elle ne l’avait pas remarqué. « Ce n’est pas plus mal ». pas de vent. Pas de bruit. Pas de peur. Plus de peur.
Elle est totalement ridicule avec ses fringues trop large et sa gueule de gamine paumée. Elle s’en fou. Elle les aime elle ses chaussettes rayées qui lui monte aux genoux et tant pis si ce ne sont pas les même.
Elle ne se maquille pas, ne passe pas de brosse dans ses cheveux et n’imagine pas une seule seconde que ses ongles puisse dépassés la hauteur de ses doigts.
Elle voudrait être elle, tout simplement, ne pas changée pour eux, pour leur monde. Elle veut restée vrai. Autour d’elle ils veulent devenir médecin, vétérinaire, avocat, chercheur en je-ne-sais-trop-quoi et elle, elle voudrait juste vivre. Rêver. Ce qui l’intéresse les fait rire. « elle se prend pour quoi ? une artiste ? »
Elle s’est battu contre tous ces vautours qui lui tournent autour mais ils ne se sont jamais lassés. Ils veulent faire d’elle un pantin, pour une fois, elle va dans leur sens. « Ce n’est sûrement pas ce qu’ils avaient imaginé mais bon ».
La fenêtre est assez haute, en bas, le trottoir, elle est quasiment sur de ne pas se rater. Un... deux... trois...
Maintenant, ses membres sont brisés, ils vont pouvoir en accrocher des ficelles et la faire bouger, tourbillonner, et danser a leur guise. Elle ne dira mot, ne se plaindra jamais et se laissera emporté vers bon leur semblera.
Ils ont gagné. Elle en été déjà consciente avant même que la bataille ne commence.