Ou est il ?
Il me l’ont pris quand je suis descendu du train.
Ou l’ont ils emmené ?
Mon enfant...mon bébé...seul...perdu... au milieu de tous ces gens qui hurlent, affolés.
J’ais beau l’appeler il ne répond pas.
Mais peut être m’appel t il lui aussi et que de sa petite voix c’est moi qui ne l’entend pas. Peut être est il même tout près de moi.
Il a besoin de moi, il doit avoir tellement peur et je ne peux rien faire !
Le train redémarre et je suis expédiée au sol.
Il commence avancé. Mes mains sont en sang.
Je me relève.
Le train est parti.
Une foule c’est rassemblée sur les bords du quai. Je ne sais pas ce qu’il s’y passe mais les cris et les pleurs se font de plus en plus présent.
J’arrive enfin à me frayer un chemin à travers la foule et j’aperçois de l’autre coté du quai une file d’enfants terrorisés.
Ce qui m’interpelle le plus à cet instant c’est leur immobilités.
Je ne comprend pas.
Je scrute ces enfants et cherche le mien, mon petit au milieu de cette lignée de petit soldats dans l’horreur.
En vain...
Cette longue file aboutit à une immense tour grise.
La porte s’ouvre.
Les enfants sont poussés à l’intérieur par des hommes en uniforme. Les mêmes uniforme que ceux des hommes qui sont venus nous chercher.
La porte ce referme sur ses petites créatures.
A ce moment la, du coté du quai ou je me trouve , un silence presque total s’installe.
« mais qu’est ce qu’il se passe ? »
j’avais du parler à voix haute car une femme c’est tournée vers moi et me dit , les yeux rouge de larme : « tu vois cette fumée ? » j’acquiesçais car désormais on pouvait voir sortir du haut de la tour une épaisse fumée noir. « et bien dans cette fumée il y a nos enfants. »