C’est un regard suspendu dans le vide.
Instant fragile où l’imaginaire bascule entre rêve et réalité comme si le temps l’espace d’un soupir s’arrêtait fugace et volage semblable à une étoile disparue brillant encore pour quelques secondes d’un éclat immortel.
C’est un regard éperdu de néant.
Silence intact et pur se posant sur la mer comme le calme précédant la tempête, sanglot éteint à la commissure des lèvres comme un albatros mort échoué sur la grève, immobilité assourdissante et tumultueuse d’un cristal brisé.
C’est un regard noyé de hasard.
Balise échouée au point de non retour, limite infranchissable entre le possible et l’indicible, entre l’inacceptable et l’incertain, voile qui se déchire sous les assauts du vent et laisse la barque dériver au gré des courants contraires.
Je ne te pardonnerai jamais...