Je descend de la montagne en chantant. En chantant ou à cheval ? Je ne le sais plus car au fond, ce n’est pas grâve tout cela car pour descendre, il faudrait peut-être que je monte et même en dansant, la valse ou la polka, je ne l’ai pas fait. Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point, je suis paresseuse. Un pas en avant, deux pas en arrière, cela n’avance pas quelle misère. Des amis me poussaient, d’autres me tiraient, pousse, pousse, tire, tire. Mon Dieu que c’est haut. Eh oh ! Je suis en vacance pas au bagne moi. Pour une fois que je pars on me fait crapahuter dans des montagnes que je ne connaissais pas, il y a de cela trois mois. Je pensais que l’herbe serait rouge ou bleu malheureusement, elle est aussi verte que chez moi. Pff ! Quelle galère. Pourquoi ai-je fait tant de kilomètres pour en arriver à la même couleur ? On pourrait me penser blasée, je ne le suis pas, loin de là. C’est juste une petite plaisanterie que j’envoie à une amie pour la remercier de son si bel accueil.