« On assassine les rêves d’enfants...
On assassine les enfants...
On assassine l’enfant...
On m’assassine... »
J’ai suivi les chardons, voleurs de plumes égarées mais sur des chemins qui ne menaient à rien.
Je me suis donc retrouvé dans un centre à tourner en rond mais très vite j’ai manqué d’élan.
En traçant une étoile, échappatoire de la grande terre, le corps est parti tout seul mais finalement sans moi !
Dommage vraiment, car ils m’ont attrapé, mais je n’ai plus les bras ballots maintenant et c’est déjà ça !
Ils me les ont pris pour les faire sécher paraît-il. Mais cela, je ne l’ai pas cru.
De toutes façons, ils repousseront plus forts encore et ces idiots ne savent pas que j’ai les poches pleines de liberté. J’ai toujours voulu être un oiseau, voir le dessus de leurs têtes et surtout frôler de mes ailes les cheveux de toutes les filles.
Mais vouloir vivre entre les idées et le ciel vous semble peut-être une envie trop insensée ?
« Laissez moi m’envoler... »