Nous les petites puces, les petits cœurs, les amours, nous sommes quand même entourées d’animaux bien étranges : Les mufles et les goujats !! Vous savez ce sont ces chefs de tribu à qui nous faisons confiance, à qui nous nous donnons corps et âme, qui savent se rendre presque indispensables ! A croire que leur queue leur donne tous les droits… enfin, laissons leur ce privilège, ça les rassure et les conforte dans leur position de « mâle ».
Se croyant au-dessus de tout soupçon, ils flattent, quémandent, charment, font la roue, puis, se plaignent, vous regardent de leurs yeux de chien battu. A les écouter ce sont toujours les meilleurs en tout et pour tout !
Le sexe fort, paraît-il ! A la première averse, et bien avant l’orage, ils rentrent à la niche, les oreilles basses, la queue entre les jambes, s’ébrouent, et attendent sagement la fin des intempéries… Quelle abnégation !
Ce qu’ils ignorent et ce qui nous sauvent, c’est que nous n’avons pas peur, ni de la pluie, ni de l’orage, encore moins des cataclysmes, nous mettons nos enfants au monde, nous subvenons à nos besoins, quand au plaisir, c’est à notre bon vouloir, ou, quand, comment et avec qui… Le coup du mal de tête, je vous confie un petit secret, c’est juste qu’un nouveau rustre occupe nos pensées, c’est comme un second souffle, un élixir de jouvence… Et je dois bien nous féliciter, la solidarité est de bonne guerre entre puces : dans l’art de la dissimulation, et caresses dans le sens du poil, nous sommes quand même les meilleures !!
Cassandre D