Sensation dévorante d’un feu de joie qui n’aurait jamais de fin, contre lequel on ne peut rien alors que tu me chuchote deux phrases à part des autres.
Sourire complice. Je suis la seule à savoir. Souvenirs flous des deux semaines durant lesquelles je dois m’obliger à garder le secret.
Rêves et réalité se mêlent, sentiment d’ivresse perpétuel.
Et puis ce matin là, sentiment d’oppression, m’emplissant, étouffant le feu. Sonnerie stridente du téléphone dans le froid du couloir. Et cette phrase lancinante...
Je perds le bébé...