Je n’ai plus de nouvelles de vous, depuis que vous êtes parti vous oygéner à la campagne. J’appele cela la brousse tant je déteste sa solitude ambiante. Je sais ... c’est votre choix, je le respecte mais j’ai senti une grande souffrance chez vous. Vos derniers mots me semblaient empreints d’amertume. vous qui m’ apportiez la lumière lorsque je tombais dans un puits sans fond, vous voilà à votre tour à recevoir des coups de boulines par ... la vie. J’aimerai, à mon tour, vous aider à remonter la pente.
Si certaines personnes ne croient pas à l’amitié entre un homme et une femme, moi c’est de l’amour que je me méfie. Seule votre amitié fidèle m’est précieuse. Vous avez su, mon ami, par vos encouragements, vos petites piques gentiment moqueuses donné un peu de confiance en moi. Et votre humour si ravageur me fait encore hurler de rire aujourd’hui. Rire, je ne savais plus ce que c’était, cela faisait tant de temps que je ne pratiquais plus. Oh oui ! Grâce à vous, je déambule plus sereine dans mon quotidien.
Je ne vous demande pas de revenir mais de me lire. J’aimerai tant devenir, le farfadet espiègle que vous avez été pour moi. Ne voulant pas me charger davantage de misères, votre pudeur vous empêche de vous confier à moi. Soyez en remercier de ma tendresse toujours présente.
Je suis dans l’espérance, Très cher ami, qu’un jour, votre douleur deviendra plus tolérable. Vous me ferez signe... alors. Soyez en sûr, je serai là.
La sorcière