- Trois couleurs, jaune.
Cet été où tout redevient vivant, le soleil, le printemps, la joie de vivre, la fête qui nous fait tourner la tête comme de vulgaires tournesols, ..., ray-ban et cul à l’air, sur une plage abandonné, doré...
Trois couleurs, bleu, rouge, jaune, on s’éveille, on s’enthousiasme, on cherche, dans le meilleur des cas, bien entendu et je le répèterai, on cherche la joie.
Quand j’avance tu renoncules, comment veux-tu que je te cueille jolie jonquille..?
Ben quoi ? Après un été automnal, après ces saisons uniformes, grises, on peut espérer un hiver printanier, non..?
Trois couleurs, bleu, rouge, jaune, je (me) découvre, je me passionne, je partage... Je suis le cœur d’or de l’œuf, la richesse intérieure, je suis le soleil qu’on nous refuse et que nous avons en nous, pour offrir un peu de chaleur et de tendresse à chacun, en principe, et dans le meilleur des cas...
Bleu, je te découvre, rouge, je t’aime, jaune, je viens vers toi, comme un papillon noctanbule attiré par ta belle lumière, te proposer des jours plus bleus, t’offrir du rouge aux joues, de la joie, du bonheur et des rires, un peu de rêve, beaucoup d’amitié, à toi qui rayonne, à toi qui, parfois, a besoin d’un coup de soleil, de te sentir aimée, respectée...
Et comme rien n’est simple ;
Jaune, couleur de fraternité, mais aussi de l’orgueil ;
Rouge, couleur de l’amour, mais aussi de la tyrannie ;
Bleu couleur du savoir, mais aussi du rejet des choses et des personnes... tant il n’est pas toujours bon de découvrir et de comprendre que ce qui nous entoure peut être, à ce point, détestable...
Trois couleurs primaires, indispensables comme l’air, la terre et le sang.
L’eau claire et le grain, le feu, la foudre, la tempête, la vie...
Trois couleurs qui s’additionnent ou se soustraient,
devenant, s’il y a abus, au bout de l’écœurement, toutes noires ou blanches.
Trois couleurs qui se donnent un mal de chien,
Pour nous inventer au quotidien,
Des milliards de combinaisons de teints,
Qui nous surprennent, nous emportent au loin...
Pourquoi faut-il que la plupart "des gens" se contentent de vivre dans les nuances infinies de l’horizon bouché du gris ?
Sincèrement, je m’inquiète pour eux !
Pour ma part, je suis obligé d’inventer des couleurs qui n’existent que pour moi et que j’aurais bien du mal à vous expliquer...
Je suis daltonien !
Averel-bul