Le sabot rouge sur la place, le coq dans la vitrine, on pourrait presque se croire en vacances.
La cigarette qui se consume, le café dans la tasse, la cuillère dans le cendrier...
Et l’orgue de barbarie...
Quelques pas, une autre place, plus petite, baignée de soleil qui regarde Paris tout prés de chez Dali...
Et l’orgue de barbarie...
Rues étroites, affluence, anonymat réconfortant et sur les pavés des graphitis qui se répètent à l’infini...
Et l’orgue de barbarie...
Une silhouette qui se découpe, trois traits de crayon gras sur fond de ciel, regards enchantés. C’est à Paris...
Et l’orgue de barbarie...
Une vieille église et ses sculptures, portes de bronze, des mains démesurées qui s’élèvent vers lui...
Et l’orgue de barbarie...
Plus loin, bien alignés les derniers pieds se visitent comme monument historique. Bruant est juste là, assis...
Et l’orgue de barbarie...
Un buste d’Aslan nous rappelle qu’elle vivait ici. C’est un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...
Et l’orgue de barbarie...
Ils sont douze, pourquoi pas sept lorsqu’ils ne sont que six...
Et l’orgue de barbarie...
Qui joue pour nous, passants du jour :
« Un jour tu verras,
On se rencontrera... »
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