Mon Pays se trouve loin, très loin de ce que vous pouvez penser. Laissez vous prendre par la main, je vous y conduis.
Bonjour Mesdames et Messieurs, je suis votre guide pour ce voyage unique et exceptionnel en son genre. Jamais vous ne retrouverez dans les autres, les sensations de celui ci...
Entrez s’il vous plaît par la petite porte, sur la droite le chemin des vestiges . Quel joli petit chemin bordé de souvenirs d’enfance. La première poupée en chiffon car les parents n’avaient pas les moyens d’en offrir de plus belle, Les goûtés et les dimanches passés chez les grands parents avec les cousins. Mignon comme tout ce chemin. Attention ! Il y a quelques petits trous. C’est pas grave mais j’ai oublié de les reboucher . Longeons maintenant la route des catastrophes, Dieu qu’elle est longue et pas de débouchés prévus. Tournez très vite s’il vous-plaît sur la gauche afin de trouver un autre chemin, celui de la jeunesse, chemin pavé de colères, ils sont de couleur sang et seuls les bordures présentent un peu de sérénité . Ce chemin mène tout droit à la mer des déprimes . Pas moyen de s’y baigner sans ressentir très vite les effets de sa réputation malheureusement... Allons Monsieur, écoutez moi, n’y plongez pas les pieds...Trop tard ! C’est malin, voilà que de mauvaises pensées vous arrivent maintenant . Cette mer est alimenté par un canal et pas n’importe lequel puisque c’est le canal des délires. Il n’est jamais à sec, quelques fois il y a des inondations. En ce moment c’est calme heureusement mais lorsque le vent de la folie passe ... C’est catastrophe assuré.
Est-ce un phare là bas ? Me demande une gentille bloggueuse.
Non ! c’est une vieille église toute abandonnée depuis que j’ai perdu la foi. Elle n’est pas visitable... trop dangereuse.
Passons, je vous prie près des marais de la dépression et des malheurs puis filons par la voie rapide de la vieillesse. Glissez sur le toboggan des rires en chaînes, vous allez adorer cela , la musique y est gaie et entraînante. Juste avant de partir, vous apercevrez peut-être la source de la joie de vivre qui ne demande qu’à grandir si la mer des déprimes lui laisse de la place ce qui n’est pas sûr en ce moment. Voilà le voyage au cœur de mon pays est terminé, j’espère qu’il vous a plu, moi je reste songeuse et triste devant ce gâchis . Ah ! J’allais oublier, pour me remercier de la visite et si bien sûr, vous avez été ravis, laissez un petit sourire dans le petit vase à la sortie, c’est juste pour alimenter le ruisseau de l’espoir qui ne demande qu’à grandir . Merci ...