Mon amour, mon soleil, ta lumière brillait et moi, en face de toi, je n’étais qu’une ombre froide. Je n’ais fait que ternir ton univers. Toi qui fuyais toujours et moi qui te suivais dans les vaporeux nuage qui s’assombrissaient à ma venu. Lorsque tu partais dans les étoiles, il fallait chaque fois que je te ramène a moi, dans ce monde duquel, je l’ais compris bien plus tard, tu ne cherchais que la fuite.
Au milieu de toute une foule tourbillonnant autour des néons, tu étais là, si seule, si belle, tu étais l’absente et pourtant moi, je n’ais vu que toi. Toi et ton regard perdu dans je ne sais quel rêverie. Je crois que je t’ais tout de suite aimé. Mon beau mirage, l’impression que j’avais eu lors de ta rencontre, je l’avais perdu. J’ais oublié tout les détails a force de vivre dans les futilités.
Ta lettre me dis que ce n’est pas ma faute, mais au fond, est-ce vraiment une faute ? Je me demande encore aujourd’hui si ta place était là, au milieu de tout ce qui ne te ressemble pas. Toi mon unique, mon désespoir et ma force. Tu me retiens encore. Comment tourner la page lorsque l’histoire vous emporte avec elle ? Avant toi j’étais là, pendant que tu étais là j’étais ailleurs et maintenant que tu es ailleurs je ne trouve plus ma place. Je ressens maintenant tout les tourments que ton cœur avait essayé de partager avec moi. Tu es parti mais eux sont restés là, en moi.
Où es-tu maintenant ? As-tu réussi à trouver ton paradis ? ce paysage gris que tu redessinais sans cesse a-t-il enfin réellement pris forme autour de toi ? Est-ce dans tes dessins que je pourrais te retrouver ?
Je savais, je savais et je n’ais rien dit, rien fait. Qu’elle fut ma réaction ? je ne m’en souviens même plus. Ta clarté mon ange m’a-t-elle brûlé les yeux pour que si peu de chose me raccroche encore à toi ?
A quoi bon cette lettre puisque tu ne la lira jamais. Tu as choisi de quitter ton enfer mais ce faisant tu l’as éclaté. Et nous voilà aujourd’hui liés par les larmes. Que reste-t-il de toi ? Est-ce un appel au secours qu’on a pas su entendre ?
Tu disais toujours que tu étouffés, alors pourquoi partir de cette façon ? La corde est toujours là, comme si elle m’attendait, comme si c’était toi qui me demandais de venir te rejoindre. Que rajouterais mon oubli, mon départ pour tous ceux qui pleurs déjà ? Y avait il vraiment un nous ? Etais-tu vraiment avec moi ? Que ne donnerais-je pas pour pouvoir m’infiltrer rien qu’une minute au fond de ton esprit.
Sans tes plaintes, sans tes pleurs, sans toi, qu’est ce que je deviens ? Comment vivre encore lorsqu’il manque la meilleur partie de nous même ? Je ne peux faire autrement que venir te rejoindre, mais comment atteindre les méandres de ton existence ? Parmi toute ces âmes errantes, comment reconnaîtrais-je la tienne ? Sembles-tu toujours aussi seule au milieu de la foule ?
J’ais peur, terriblement peur. Désolé Ma vie mais je n’ais pas ton courage ! Et puis moi, la vie de ne m’a rien fait. C’est à la mort que j’en veux. Ma douceur, te savoir dans le noir m’arracherais des cris si mon esprit ne cessait de me happer vers mon futur, vers ton oublie. Je vais donc vivre.
Ma peine se changera en souvenir et bientôt la seule chose qui me restera vraiment de toi ce sera le visage d’une vieille photo, un parfum qui passera à coté de moi dans une rue et peut être quelque mots qui se seront égarés. Mon amour pour toi se changera lui aussi en une sorte de vague spleen, simple tendresse. J’attend ce moment autant que je le redoute.
Tu étais tout pour moi mais sans toi je peux vivre. Cruelle réalité pour tout homme.
Voilà mon adieu, mon unique lettre et la fin de quelque chose. Je ne sais où tu es mais j’espère qu’enfin tu es heureuse et que de ton triste visage il ne reste que le sourire.
Je t’aime et qui sait, le destin nous réunira-t-il peut être bientôt.
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