J’adore mon pays, je le considère le plus beau du monde. J’aime là-bas le printemps avec sa multitude de fleurs. J’aime l’été chaud quand tu peux dormir à la belle étoile ;l’automne abondant avec les forêts nuancées de toutes les couleurs ; l’hiver froid quand la neige tombe dans les contes de fées.
J’aime mon pays, son air, les hommes hospitaliers. En un mot, j’aime tout.
Mon pays est petit mais dans son territoire, il y a toutes les formes de reliefs. La partie orientale des carpates forme un arc de cercle, qui enserre le bassin de transylvanie d’où émergent les monts Apuséni. Les plateaux et les plaines s’interpénètrent harmonieusement, traversant les rivières qui portent les eaux vers la Mer Noire. Le Danube baigne la terre de Roumanie et forme en se versant dans la Mer Noire le lieu le plus magnifique de tout son parcours : le delta du Danube.
Je ne veux pas parler de toutes les beautés de mon pays. Chaque personne voit son pays comme le plus merveilleux de l’univers et pourtant... elle peut être amener à le quitter. Il est bizarre d’aimer et en même temps de quitter ce que tu aimes.
Mais si une personne a réussi à le faire, elle peut être sûre que jamais elle n’oubliera ce qu’elle a quitté.
Elle ne peut pas oublier son pays parce -que c’est là-bas qu’elle a vu la lumière de la vie, là-bas qu’elle a fait ses premiers pas... Là-bas sa mère lui a appris le premier mot "je t’aime".
Elle ne peut pas oublier son pays parce -que ses racines sont là-bas. Dans les ses champs sont enterrés ses ancêtres, là-ba, elle a laissé une partie de son cœur.
Et c’est pour cela que nous savons qui nous sommes et nous resterons des déracinés.
Nous pouvons rester là mais en même temps, nous aurons la nostalgie de notre pays.
Rodica ( une siphonnée)