J’ais vide.
Oui, j’ais pas mal c’est pire : j’ai vide.
C’est pas une maladie, c’est comme le mal, le désespoir, la colère, la haine, l’amour, STOP
Paroxysme : point culminant d’une douleur d’un sentiment. Le moment pile ou ils se rencontrent tous en même temps et partout en toi. C’est qui toi ? pff
Avoir tellement d’espoir qu’on en vient a désespérer.
Décourager.
C’est pas un dégoût. C’est vraiment vide.
Ecrire sur le vide. Ironie ?
Il y a tellement de chose dans le vide qui dérange. Comme l’absence, la solitude, être en face de soi même.
Ça fait peur. Rire.
Il y a la télé, la musique l’ordinateur, les portables, le taf, l’école, les arts,
Tout ça c’est pas nous. Si ?
On s’occupe. On occupe son esprit pour ne pas se voir.
Un miroir ne reflète qu’un visage, qu’un corps, qu’une enveloppe. En aucun cas il ne reflète qui nous sommes.
Qui a la prétention de me dire qu’il se connaît ? pas moi.
On ne se connaît pas et pourtant on rencontre des gens. Tous ces êtres qui vivent ensemble, tous ces êtres qui se croisent, au fond, ils se connaissent tous autant : trop peu.
Comment expliquer que l’on aime ? parce que nous savons si c’est lui, elle, c’est tout . il n’y a pas à se poser de question parce que c’est ton cœur qui décide.
Est ce que ça veut dire que c’est TOI qui décide ?
En combien de morceau vivons nous ?
On vit avec soit même sans se connaître. Il y a les élans du cœur, du corps, de l’esprit, les règles, les ordres,
Tellement de chose que l’on ne contrôle pas : comme les changements du corps.
Les réflexions que l’ont se fait pour comprendre mais on approfondie pas. On reste en surface de tout.
De tout nos sentiment, envie, désir, plaisir, haine.
On en revient toujours au même finalement.
Cercle vicieux qu’est la vie. On se frôle, on déprime, on revit on croit, beaucoup, beaucoup de déception.
Il faut ce faire une raison.
Non.
Je veux vivre entièrement, pleinement, goûter à toute les secondes comme une découverte sans fin.
Fin ?