L’enfance fut un océan bleu, calme, serein, riche en découvertes, parsemé de baisers, de rires, de sourires, d’espoirs et d’infini. Et j’attendais.
L’adolescence fut un désert aride où oasis, vents et tempêtes se disputaient jours et nuits ; un long chemin sinueux où questions sans réponses fusaient sans cesse, où états d’âme torturés poussaient les larmes aux yeux. Et j’attendais.
L’âge adulte ne donna jamais les réponses aux questions, mais d’autres interrogations, des déceptions, des trahisons, des bonheurs sans larmes, des amours d’attente, des joies en demi –teintes. Et j’attendais le pourquoi des adieux, un sens à ce chemin parsemé d’embûches.
La vieillesse ne se posa plus de questions, prenant le temps comme il venait, les bonheurs comme ils passaient, l’âme apaisée et le corps repu, contemplative de la vie qui s’écoulait lentement au rythme du soleil et des étoiles et j’attendais…
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J’attendais
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