Tu m’as dit quand je suis entrée ce matin.
« Je me suis fait un pense bête cette nuit (bête à mourir) car j’y ai lu :
- Dire à la « bonne » de poster le courrier.
« La bonne » brave pomme, c’est à moi que tu t’adresses. Tu me fais descendre bien bas. Moi qui suis devenue ton amie, ta confidente. Devrais-je me sentir trahie par ses ouïes dires. Tu es ridicule dans ta façon d’être.
Crois-tu que tout s’assemble et se ressemble ?
Ne suis-je pour toi qu’un ramasse-miettes ?
Ne suis-je « bonne » que lorsque tu te sens mal ?
Ne suis-je « bonne » que lorsque tu me tutoies ?
Ne suis-je « bonne » que lorsque tu téléphones et que je passe une heure à te rappeler car inquiète de te savoir seule et désespérée ?
Lorsque je pars l’appartement est propre. Quand je reviens c’est un raz-de-marée.
Je ne dis rien, sans cesse et sans cesse, je m’évertue à recommencer, mais avec toi rien ne progresse.
Aurais-tu la valeur juste, de croire qu’aujourd’hui tu prends et demain tu jettes.
Que sui-je ? Moi qui tente de te raisonner, moi qui espérais que tu te battrais pour guérir.
Me serais-je trompée ?
Pourquoi me bafouer quand toi tu fais naufrage.
QUELLE ABSURDITE ?
Et tu joues avec l’absurde.
L’absurde est-ce un jouet ?
Quand tu détruis ce que j’érige.
Quand tu es seule, tu souilles, casses, déranges.
Dans tes états d’ébriété quels plaisirs éprouves-tu ?
Celle qui est le plus bas ce n’est pas moi.
Regarde toi. Tu pleures sur ton sort. Tu te complais dans tes douleurs.
Je devrais te filmer, écoutes-toi parler. Je devrais dire mieux écoutes-toi radoter.
S’il te sieds de rester ainsi, de ne pas te battre, de geindre, de boire et te détruire, tout à ta guise. Ainsi soit-il !
Cesse de me prendre de haut, prends des cours de diplomatie. Mais fais le à jeun. Car tu as atteint le seuil du non-retour.
Le ridicule ne tue pas assez….Moi celui des autres me tue à petites doses.