il est 10 heure du matin. je me réveille fatigé, malade et ... angoissé !
hier c’était la soirée chez L.,avec toute la bande : garçon, fille, copains ou amis, alcool compris...
L. m’avait appellé sur mon portable vers 20h00.
j’organise une super soirée, ce sera génial, tout le monde sera là...il faut absolument que tu viennes.
...
rien à répliquer, ce n’était pas une invitation... c’est une obligation...
passage forcé par la salle-de-bain,puis par la cuisine.
je me lave les dents en repassant un pantalon, et je me change en avalant un bol de café (histoire de tenir toute la soirée).
départ.
arrivée.
de l’ambiance dès l’entrée...
je me faufile en prenant garde de bien me faire remarquer...
je retrouve le maître de la soirée, L. et sa cour de dévergondé(e)s...
fous rire et faux rire se mèlent, s’enmèlent...
je ne sais pas encore les accompagnés, je sais encore trop facilement les distinguer...
alors je vais me chercher un verre,...
enfin mets-en moi deux, je suis venu accompagné.
pas de problème... et de deux, deux bien tassés...
deux engloutis par un seul et même gosier. je suis réellement venu accompagné...par mon ombre (il faut bien la désaltèrer...
ça y est je commence à rigoler.
viens j’ai quelqu’un à te présenter.
je suis L. sans broncher.
waw, joli petit lot ! où l’as-tu déniché ?
ça c’est mon secret, mais c’est ton cadeau pour la soirée...
bon, ben il faut bien l’abreuver...
encore deux, je suis accompagné.
comme tantôt. ça n’a pas changé.
pauvre gars, il n’a rien compris... il faut dire qu’il y a beaucoup de bruit...
je regarde le petit lot ; pas mal fringué, peut-être juste quelques kilos en trop, et des oreilles un petit peu décollées...ça me plait !
je lui propose de monter, accompagne d’un geste ma pensée et la pousse vers l’escalier.
la laisse monter, fait un saut au bar et commande une nouvelle tournée...c’est fou comme mon nombre ne cesse d’augmenter...c’est pour quatre que je dois maintenant commander.
j’ai la tête qui commence à tourner, et mes oreilles qui se mettent à bourdonner...ah, tiens, non ! c’est le petit lot qui essayait de communiquer.
elle est pas mal du tout en vérité, et il me semble que je la connais, sa tête me rappelle quelqu’un.
mais j’ai le cerveau trop brouillé pour penser...
par contre je sais rigoler. la dessus, je suis parfaitement décoincé.
voila le petit lot qui se met à me toucher, enfin juste m’éfleurer mais tous mes sens sont aux aguets...
j’ai bien envie de l’embrasser...
je lui repropose de monter...
une chambre, un lit, une épaule dénudée...
puis je me commence à me réveiller ; je suis marier.
je voudrais crier, courir, m’enfuir, me tuer... qu’est-ce que je fais.
et je hurle, je crie, je lui dis que je suis marier...
puis, le vide !
je ne sais plus me rappeler. c’est tout brouiller, j’ai du tomber.
et je me réveille, aujourd’hui, angoissé... qu’est-ce qui s’est passé ensuite...
je me lève difficilement, 10h01...
le couloir, l’escalier
et en face la porte de la cuisine...
des voix, des rires, et ma peur...
est-ce que ma femme sait ?
j’ouvre la porte de plus en plus angoissé, j’arrive de moins en moins à me remémorer...
dans la cuisine, L. et le petit lot...
mais enfin antoine, ne fais pas cette tête.
cette voix je la connais, hier je n’avais pas entendu le petit lot parler...
c’est vrai, tu as un peu abusé pendant la soirée mais on ne va pas te manger...
et les deux soeurs partent en fous rire, un vrai celui-là.
et la lumière se fait... comment avais-je pu oublié.
L. est ma belle-soeur, et elle avait organisé sa soirée en l’honneur du petit lot qui venait de se faire relookée...ma femme !
je me rend compte combien elle devrait être vexée que je ne l’ai pas reconnue tant j’étais saoul...
mais ça a plutôt l’air de la faire rigolée...
je voulais changer de tête, tu m’as comfirmé que c’était chose faite...puis au moins tu ne m’as pas trompée...
une leçon à en tirer... elles n’ont pas besoin de boire pour rigoler !