Les examens passés, les jeunes se sont donné rendez-vous pour faire la fête. Ils sont entré chez le boulanger pour acheter des gâteaux et l’épicier pour les boissons. Sur la place l’alcool coule à flot, beaucoup sont ivres et ont perdu toute décence ; d’autres se noient dans les amers de leur jeune existence. Une jeunesse perdue dans ce monde où personne ne miserai euro pour un avenir heureux.
Personne ne voyait de solution à cette grande détresse. Lorsque soudain, on entend chuchoter dans un coin du décor des pavés. Ce sont les ombres qui font scission d’avec leur corps respectifs, elles s’en vont libres dans la léthargie de l’été main dans la main, les doigts s’accrochant à ceux du voisin afin de ne pas se perdre. Aucun décor, seuls les pavés brillent. Aucune chaîne ne pourrait retenir les ombres douces qui avancent tranquillement, sereinement à la recherche d’un bonheur ...ailleurs.