Une maison basse aux pierres ocre jaunes se dresse dans la cour, un rosier grimpant grignote le toit rouge imbibé de soleil. La porte, la fenêtre et les volets sont peints en bleu soutenu. Dans les parterres devant, des iris, protégés de leurs feuilles, offrent aux visiteurs, leurs corolles violettes. Quelques vasques déposées ça et là contiennent des azalées. Sur le bord de la fenêtre fermée, est posé un pot de cyclamens roses. Du porche, à grande ouverture, descendent du toit, délicatement vers le sol ... des glycines. Dans la cour, des poules picorent des graines, tombées d’un sac déposé là ... par hasard. Le vélo jaune du facteur appuyé au mur de cette maison attend que son maître ait fini son verre, il n’est pas pressé. Derrière le porche, un petit chemin longe une douce et tendre rivière alors qu’au fond, un village se dessine tout blanc abrité par la montagne. Tout est calme, le ciel est bleu. Pourquoi s’agiter ? Ici on ne bouscule pas le temps. Les saisons et les hommes vivent tranquillement. Pas de drames, pas de pleurs, rien, il n’y a rien que le chant des cigales entêtantes. Pour celui ou celle qui ne connait de l’existence, que la course aux profits et cela dans les villes, c’est l’ennui, la solitude mais pour ces villageois c’est là, le bonheur, la sérénité.
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Du peu que j’ai vu de la Provence et avec l’aide d’une peinture j’ai essayé d’écrire ce texte