Comment aurais-je pu "prévenir" cette insoupçonnée déflagration venant - de plein fouet - frapper droit au cœur ?
Je suis tout abasourdi, ne sachant plus où je suis, pétri de douleur, de ce qu’un cœur ne saurait comprendre, supporter : je "sais" le coup qui vient de m’être porté, fatal, duquel je ne me relèverai sans doute jamais vraiment ? Il finit le boulot, en somme ?
Au départ je "voulais" (lui) répondre mais c’est trop fort pour que quelque chose sorte de moi, s’ouvre encore, pour un compromis quel qu’il soit.
C’est grave, oui, intimement je le sais : je ne sais ce qu’il "faudra" pour, à nouveau, me laisser approcher, peut-être certains amis y parviendront-ils ?
Surtout, je n’en reviens pas, n’y crois pas, cela ne pouvant être accepté, acceptable : c’est TROP, allé trop loin, au-dessus de mes forces, dorénavant => VRAIMENT !
Qui aurait pu croire une telle chose possible ? Ça brise ce qui me restait de possible, d’encore envisageable : me finit, en somme ?
Sait-elle ce qu’elle vient de faire ? Je préfère même pas y penser, rien savoir de ça. PLUS RIEN N’EST POSSIBLE, la vie me le montrant clairement, cette fois.
Voilà. Cuver maintenant, jusqu’à trouver de quoi respirer pour - en l’état - reprendre la route : y’a plus qu’à voir ce qui sortira du tsunami ?
Il va me falloir être fort pour me relever de ça, pour franchir l’épreuve imposée.
Mon être est brisé, incalculablement en miettes. En m’en mêlant le moins possible, je tâcherai de laisser faire, de laisser - puisqu’il en est ainsi - le Cœur des enfers accomplir son ouvrage.
J’ai des personnes à voir demain et je vais réfléchir à "comment" leur annoncer que je ne viendrai pas, ne me sentant la force de montrer ou partager quoi que soit : je ne sais m’imaginer un espace suffisamment "grand & ouvert" pour être entendu, moi-même trop dans la gueule du loup pour croire que je puisse "librement" me confier à quelqu’un.
Rien du meilleur de moi ne suffira jamais à trouver un cœur suffisamment généreux pour accueillir ! Je ne veux même plus y croire, l’envisager.
Quel gâchi, MASSACRE, une fois encore !?
Allez : au lit, maintenant.
Même si, très doucement, je reprends des forces, tâchant - courageusement - de réunir tout ce qui est en mon possible pour me remettre sur pieds au plus vite, je continue d’étre étonné par la force avec laquelle ça frappe, sorte de malin plaisir qu’y prend la vie ?
C’est tellement dur de dégager des mots traducteurs de ce que je ressens, m’y collant comme je peux, peu inspiré par autre chose.
Pas banale comme tempête, n’est-ce pas ??
On n’est vraiment à l’abri nulle part, même s’il faut pourtant "tenter" de se réfugier quelque part : quoi d’autre, avec ces pauvres "armes" que sont les nôtres ?