D’abord, ce "morceau", cette "pièce de choix" est un grand moment musical que Stockhausen, Boulez, Nono, Maderna, Berio, Webern et, pourquoi pas, Varèse, ont ou auraient pu apprécier (mais, bizarrement, aucun de leurs écrit ne cite "infini" ???). Simple, efficace, moderne ! Petits coups de tambourins, belle voix !
Puis, nous avons affaire à un grand moment d’anthologie sexuelle qui ne peut être renié ni par les sexologues ni par les féministes. En effet, au delà de l’exploitation commerciale (le disque était vendu) de la jouissance d’une femme, le fait que des hommes ne soient préoccupés que de cette jouissance est, en 1972 (au moment de l’enregistrement) comme aujourd’hui, presque exceptionnel où, trop souvent, MÔssieur fait sa petite affaire et rentre chez lui ou repart devant la télé sans se préoccuper du sort de sa compagne, laissée sur le bord de la route comme un clébard qui gêne pour les vacances, à moins qu’il ne se mette immédiatement à ronfler pour éviter d’être triste.
Enfin, et ce n’est point le moindre, j’y ai appris par cœur la conjugaison rosbiffe du verbe "venir", verbe irrégulier à connaître par cœur "to come, i came, come".