Avertissement :
Ce texte pose une question, il ne critique pas une religion en particulier, même s’il paraît orienté (ce qui est logique d’une certaine manière puisqu’elle fait partie de ma culture -et non de mon éducation).
Mon interrogation ne remonte pas à ce jour, mais fût ravivée par le poème -"ces" dimanches...- de ‘La Fille d’ailleurs’, qui me ramène au concept de "la charité chrétienne" (ou autre, bien entendu, puisque chaque religion prône, d’une manière ou d’une autre, "l’amour et la bonté").
Il ne s’agit pas pour moi de juger ou de critiquer, chacun croit ce qu’il veut et c’est éminemment respectable, je suis très sincère en disant cela !
Je me demande moi s’il n’y a pas lieu, quelque soit l’endroit où nous nous trouvons, et peu importe celui qui prétend l’avoir écrite, de nous (’humanité’) rassembler derrière la lettre et non la perversion de l’esprit...!?
Charité chrétienne et mythologie.
Le mythe de Christ Jésus n’est qu’un décalque des légendes communes à tous les peuples, à tous les pays, à tous les temps. Le thème central est le même et peut se ramener à un schéma commun assez simple : Le héros est le fils d’une vierge royale, d’un père roi ou de sang royal et aussi d’un dieu qui intervient dans la fécondation soit sous les traits du mari, soit sous l’aspect d’un ange ou d’un phénomène naturel.
Ainsi Œdipe est fils de la vierge royale Jocaste, du roi Laïus et de Dionysos, Thésée descend de la vierge Aethra et du roi Egée avec l’aide de Pascidon, Romulus est engendré par la vierge Rhea et a Mars pour géniteur, Moïse est né des amours de la fille de Pharaon et d’un lévite de haut rang, le roi Arthur est le fils de la princesse Igraine visitée par le Pendragon qui adopte les traits du duc de Cornouailles, son mari.
Aussitôt né, l’enfant est en butte à une tentative d’assassinat mais on le sauve grâce à une intervention extraordinaire et l’enfance et la première adolescence, sur laquelle on a toujours peu de renseignements, se passe loin du pays natal.
Devenu adulte, le héros revient à son pays, y accomplit des actions d’éclat, il terrasse des dragons ou chasse les démons, soutient l’enthousiasme des foules, puis tombe en disgrâce, est exilé et meurt plus ou moins mystérieusement, en général au sommet d’une montagne ce qui permet une apothéose spectaculaire. Ses restes, qu’il y ait résurrection ou non, ne sont pas enterrés et sont vénérés en un ou plusieurs saints sépulcres.